les basistes de jazz

Bien le bonjour ami bassistes!

Voila, j'aimerais partager une réfléxion que je me fait en voyant pas mal de concerts a new york, depuis 2 mois maintenant.

Je ne vois jamais de bassiste éléctrique au sein des formation. Même Mike Pope que j'ai vu par hasard prenais sa contrebasse pour accompagner un vibraphoniste. Dans les jam, il serait impensable de se ramener avec une 4 cordes fretté. Donc en gros, je me demande juste quel est la place de la basse électrique dans les formation de jazz? J'ai seulement pus voir pino palladino avec PSP, groupe de fusion. Patittucci avec Wayne Shorter ne lachais pas son upright bass.

Donc en gros, a quoi ça sert de bosser des walkings si le son de la basse éléctrique n'est pas demandé dans les formation de jazz non "fusion"elle?

je n'ai pas la réponse ,

mais par exemple patitucci , joue depuis un bon paquet d'années
avec le contre basse ( dans l'acoustic band )
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Patitucci
visiblement , il a commencé de bonne heure

et perso , l'impression que tu as en jouant de la contre et poche du gros pied .
même JM Jaffet joue de la grand mére .
c'est peut être pour avoir l'ambiance jazz , ou peut être que pour certains
basseux , le jazz c'est à la contre ???

Ah oui ? Moi qui me disait que j'allais emmener une basse si j pars en déplacement aux US, justement pour les jams jazz; ben je crois que je vais oublier
Ou alors que j'irais que dans les endroits ou se joue de la fusion

bah il faut quand même l'emmener, parceque rentrer chez soit avec une paquet de thème de rythme et de phrases et prendre sa basse directement, ça fait sacrément progressé !

la contre basse je pense c'est pour coller plus a l'esprit du jazz
il ne faut pas oublier que la basse basse electrique est une version moderne au "format guitare de la grand mere !!!
maintenant suivant le style et le son recherche on a le choix entre la meme la basse frettee et la fretless
meme haivishai cohen joue de la basse fretee (et meme tres bien le bougre !!!)

Les electriques sont rares à NY mais pas inexistantes, janeck tony grey et d'autres ont officié à la pomme, mais comme partout la contre comme le sax d'ailleurs sont des emblemes du jazz, après s'y mettre uniquement pour ça , c'est reducteur, c'est bien pour ça qu'il faut se battre pour faire avancer le truc.

J'ai subi ce genre de mise à l'ecart longtemps, ça commence seulement à evoluer.

Aprés pour interesser les gars faut pas juste faire un ersatz de contre mais apporter des atouts de fluidité, de sonorité, un esprit plus novateur voire anti conformiste.

tient ça me fait penser au weather report .

pasto , avait envoyé une démo à Zawinul , ce dernier lui a demandé
s'il pouvait faire la même chose sur une electrique , il pensait que pasto
jouait sur une grand mére lol .

Marrante cette anecdote !

Dans le fond, c'est vrai que ça peut obliger les bassistes a innover et trouver un moyen de justifier leur place.
Après les bassistes les plus innovant actuellement se concentre sur la fusion etc. non?

Pooki a écrit:Marrante cette anecdote !

Dans le fond, c'est vrai que ça peut obliger les bassistes a innover et trouver un moyen de justifier leur place.
Après les bassistes les plus innovant actuellement se concentre sur la fusion etc. non?

j'écoute du vieux jazz donc ????
mais eux en fusion sont à suivre je pense .
https://www.youtube.com/watch?v=Jq78jdZsuNw&NR=1

Donc en gros, a quoi ça sert de bosser des walkings si le son de la basse éléctrique n'est pas demandé dans les formation de jazz non "fusion"elle?

ça sert toujours de bosser ses walking même si on ne joue pas jazz.

Tu es obligé de penser ton choix de note rapidement, travailler tes transitions, tes substitutions d'accord. ça te fait également connaitre ton manche.
Tu peux également mettre un métronome en considérant que les cliques sont les temps fort du jazz, le deuxième et quatrième temps (en gros le charleston), ça te fera bosser la concentration et ton ressenti rythmique. Avec un peu plus d'aisance on peu glisser une grille chorus au milieu de quelques grille walking, le jeu étant d'arriver à respecter la grille et que le métronome reste sur le deux et quatre.

Au début, sur une simple grille de blues, on s'aperçoit qu'il n'est pas évident de ne pas être redondant dans ses walking. Tout le travail effectué n'est jamais perdu et sert ensuite quelque soit les styles de musiques que tu joues.

Lô

je rejoins Camilo,
le travail des accords d'une grille , n'est pas perdu .
ça ouvre les portes aux grooves plus binaire . sur des blues , la walking peut aussi être un gros plus etc....

et puis , il ya trés souvent des reflexes qui reviennent surtout sur des suites de II V I .
perso , même si la grand mére est à essayer pour voir , j'adore les sons
des walks sur les electriques .
aller une petite pensée pour lui .
https://www.youtube.com/watch?v=0Jo5ujWNg7Q&feature=related

et dire que 15 abrutis ont vote "je n'aime pas cette video" !!!
je vais essayer de l'appeler apres ce week end

chrisprecision a écrit:et dire que 15 abrutis ont vote "je n'aime pas cette video" !!!
je vais essayer de l'appeler apres ce week end

cool

abrutis ? c'est un peu le problème du web , 15 néophytes qui ne connaissent pas trop
les possibilités d'une walk , ou 15 lascarts qui veulent une démo de pasto ?
et la vidéo pourave , avec 150.000 visites et pas de j'aime pas
bref , c'est le "jeu ma pove lucette"

perso , j'avais un prof qui me castrais à chaque fois que je sortais des noires , pas de fioritures , rien que de la noire pour lui . super quoi

Il y a une interview d'Avishai Cohen dans le dernier bassiste magazine, il y explique notamment sa préférence pour la contrebasse .
Extrait :
- Comment en es-tu venu à t'intéresser à la basse ?

- A l'age de 15 ans, j'ai commencé à jouer de la basse électrique, et à 20 ans je suis passé à la contrebasse, l'instrument (...) pour lequel j'ai le plus d'affinités, même si j'aime bien la basse électrique en certaines circonstances .
Encore de nos jours, je ne sais pas pourquoi j'ai commencé par la basse électrique . Je jouais du jazz et je me rendais de plus en plus à l'évidence qu'il fallait que je passe à la contrebasse, un instrument avec lequel j'ai trouvé une subtilité et une dynamique que je ne pouvais pas obtenir avec une basse, sans parler du jeu à l'archet qui ouvre encore d'autres perspectives et qui contribue à appréhender tout le potentiel sonore de la contrebasse . Même après quand tu reviens au jeu au doigts, ton son s'en trouve amélioré . En travaillant la musique cubaine, j'ai également développé des techniques qui incorporent des percussions au jeu traditionnel, et surtout j'ai acquis une acuité rythmique incomparable .